Jean-Claude Leguay, Christine Murillo et Grégoire Œstermann

"Le Baleinié" fête ses 18 ans !

théâtre
Dimanche 1er août à 19h30
Le Satellite (19 rue Edouard Robert)
Durée
40 min
Né dans un restaurant (le Dos de la Baleine) et nourri de la fréquentation de moult bars et autres lieux de perdition, il est bon que le baleinié, dictionnaire des tracas, rende au comptoir ce qui appartient à son zinc et se retrouve en ce lieu, avec :

ses puaces fond de verre de vin insuffisant pour faire une gorgée,
ses guézettes whisky à goût de Ricard,
son çon premier appel trop timide pour être entendu du garçon de café,
son çon-çon deuxième appel bien timbré sans plus d’effet sur le garçon,
ses liottes dilemme noctambule se résumant à «j’y vais ou j’en reprends un?»,
pour y évoquer:
les boulbos camion qui vous masque systématiquement le panneau sur l’autoroute,
les hudes poche où ça y était pas tout à l’heure, et pourtant ça y était quand même puisque ça y est maintenant
les ubasipitaps sourire qu’on connaissait si bien qui maintenant ne vous est plus adressé,
les troosmes tracas de water, voire les moorsmes tracas de trépas,
enfin tous ces tracas qu'on se croit seul à subir alors même qu’on est nombreux à les partager.

Jean-Claude, Grégoire et Christine les ont subis, tous ces tracas, sauf ir mourir avant d’avoir rangé ses affaires ou birosartrer mourir le même jour qu’un plus connu que soi, enfin pas encore…
Et leurs tracas sont vos tracas.

Et ils leur ont donné un nom parce que, comme ils le disent : "souffrir avec précision, c'est mieux savoir vivre mal".

Rendez-vous verre à la main pour vous entendre : trumir applaudir un verre à la main sans subfiasir faire bien attention de ne pas se tacher et se tacher.

De et par : Christine Murillo, Grégoire Oestermann, Jean-Claude Leguay

CV du Baleinié

Jean-Claude Leguay a joué notamment sous la direction de Vitez, Régy, Debauche, Didym, Seide, Tordjman, Zadek, Martin, Deschamps, Marlon, Dromesko, Jouanno, Lanno, Cacheux, Benoît, Brochen, Schiaretti, El Azan, Harcourt, Linnartz, Gagarine, Zitrone, Bouvard et Pécuchet. Au cinéma il a parfois fini pon*, mais a, autant que faire se peut, su éviter les pfis*.
* finir pon: se découvrir simple figurant dans un film parce qu’on a coupé toutes vos scènes au montage sauf celle où vous tenez silencieusement la porte à l’acteur principal.
*pfi: metteur en scène qui vous crie « détends-toi! ».

Christine Murillo a été nommée cinq fois aux Molières mais n'en a reçu que quatre: deux "Meilleur Premier Rôle", et deux "Meilleur Second". Elle a été Sociétaire de la Comédie-Française jusqu’en 1988 et a joué notamment au Théâtre du Châtelet, à l'Odéon, à Hébertot, à l’Œuvre, à la Pépinière-Opéra, dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes, aux Carmes et au Gymnase Saint Joseph à Avignon, au Théâtre du Rond-Point, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, aux Bouffes du Nord, et même au Théâtre de L'Ambigu avant qu'on ne le détruise, et au Liceo de Barcelone avant qu'il ne brûle.

Grégoire Œstermann
Au théâtre il a joué : Ostrowski (Gilles), Calderón (Gabriel), Shakespeare (William), Witkiewicz, Rebotier, d’Ennery et Cormon, Balasko, Ravey, Sacher-Masoch, Lescot, Corneille, Magnan, Marivaux, Mishima, Hugo, Llamas, Barthes, Shakespeare, Courteline, Dorin, Danis, Gershman, Ibsen, Deutsch, Büchner, Gœthe, Dante, Rotrou, Kricheldorf, Kleist, Erdman, Valentin, Chartreux, Cocteau, Watkins, Racine, Strauss, Marlon, Brecht, Gabily, Spregelburd, Shakespeare, Murillo, Leguay, Molière.