Ludor Citrik

Barenthèse

Performance contextuelle - Clown
Jeudi 28 juillet à 20h
Au Pays de Vannes (34 bis rue de Wattignies)
Samedi 30 juillet à 21h
Au Bon Coin (40 rue Claude Decaen)
Durée
1h15
Crédit photo : © Tomàs Amorim

Conception et jeu : Ludor Citrik
Accueil en partenariat avec La Maison des Jonglages – Scène Conventionnée Jonglages

Une tournée des cafés du festival « Tournée Générale » a inspiré à Ludor Citrik un texte que nous restituons ici fidèlement !

« Pendant ma tournée estivale/, je joue à Tournée Générale/ Dedans deux débits de boisson/Je viens noyer le poisson/Si le bar a des nageoires/la terrasse son trottoir/Moi c’est dans l’estaminet/Que je viens ouvrir le caquet/J’agite devant le zinc/Mon vrai faux oxyrhynque/Je fais rougir mon nasal/Hommages aux bacchanales/Le rire est syphilis /Hommages aux dionysies /Je me déhanche dans un coin/Où je sors mon baragouin/Je fais dans l’humour caustique/Tu peux m’appeler Citrik/Je fais chanter la taverne/À base de balivernes/Des chansons à moires/Tapi au fond du bar/Je suis le maraudeur des bords/Tu peux m’appeler Ludor/Le crooneur du pourboire/Qui cherche à fendre la poire/La connerie en ligne de mire/J’vais t’en filer ‘n gros délire. 

C’est bien beau, les octosyllabes Mais pourriez-vous expliquer à nos lecteurs ce qui sous-tend les jarretelles de vos prestations, à savoir la morosophie ? Elle supporte peu les limites d’une explication ou d’une définition mais je peux éclairer quelques mots d’ordre des coulisses de la représentation. L’inopiné est le bienvenu. Le spontané est accueilli. L’écorchure de la soudaineté glorifiée. J’imagine le spectacle comme une célébration de la juxtaposition des présents et des réalités. Comme une invitation, dans le frétillement des contagions et des échoïsations, à féconder ce que nous sommes en train de vivre dans l’instant sur la brèche. Un théâtre qui percole les seuils d’intensité et qui fantasme la potentialité et l’avènement d’un immédiat primitif
».

Ludor Citrik – Clown
Après une enfance smurfée et avoir fait ses humanités, Cédric Paga plonge en autodidacte dans le spectacle vivant comme acteur danseur polymorphe de la mascarade. Dans les masques disponibles, il y aurait celui de l’Enseignant, du chercheur, du rechercheur, du conférencier, du praxéologue et du chansonnier. Au début du siècle il crée une créature clowne et bouffonne du nom de Ludor Citrik avec laquelle il multiplie les expériences spectaculaires (11 pièces écrites et préméditées) et des performances instantanées, contextuelles et extemporanées (pléthore).