CHARLIE NELSON

Carnets du sous-sol

Théâtre
Vendredi 12 mai à 18h30
Au Pays de Vannes (34 bis rue de Wattignies)
Dimanche 14 mai à 20h00
Le Disque Bleu (23 rue de Wattignies)
Durée
1h
Théâtre Adaptation et jeu : Charlie Nelson, 
de l’Ensemble Artistique de 
« Tournée Générale »

Production : Association 12 Bars en Scène

Après une première lecture dans le cadre du festival « Tournée Générale » en juillet 2021, Charlie Nelson propose ici une version plus approfondie de son travail sur Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski.

Note d’intention : 
« L’homme du sous-sol est capable de rester silencieux quarante années durant, mais s’il sort de son trou il se déboutonne et alors il parle, il parle, 
il parle… Un petit fonctionnaire s’étant retiré du monde dans son « sous-sol » après avoir reçu un petit héritage, se met un jour à écrire, à parler.
 Et comme le titre l’évoque sa parole nous vient des tréfonds obscurs et souterrains de « l’âme humaine », dont Dostoïevski fut l’un des grands explorateurs (on sait que Freud en fut un fervent lecteur.) Cet homme « paradoxal », comme le définit l’auteur, est comme tous ses grands héros un damné et un saint.
Il est atteint d’une folie raisonneuse, d’un perpétuel écartèlement de 
l’être. C’est un névrosé qui a besoin de se sentir coupable. 
Il est dépressif, grotesque, dérisoire, pitoyable, drôle, sarcastique, pathétique, menteur, mais il est profondément bouleversant parce
que profondément humain et il « pense », intensément, nerveusement, activement. Il nous parle de notre humanité dans ce qu’elle a de plus obscur et inavouable. De la « volupté » paradoxale que l’homme peut trouver dans la souffrance, de nos pires défauts, dont Michaux disait qu’il ne fallait pas les corriger trop vite (…et qu’irais-tu mettre à la place ?). Il nous parle de notre rapport fantasmé au beau et au sublime. Cette écriture « épileptique », électrique, m’apparaît furieusement théâtrale, elle appelle l’incarnation, la présence d’une voix et d’un corps 
qui la porte.». 

Charlie Nelson - Comédien
Depuis sa sortie du Conservatoire en 1978, il travaille principalement pour le théâtre public avec entre autres : Michel Hermon, Jean-Louis Hourdin , Lucas Hemleb, Marcel Bluwal, Jorge Lavelli, Georges Lavaudant, Jean-François Peyret, Christian Schiaretti, André Engel, Beno Besson, Philippe Adrien, Joël Pommerat, Michel Didym, Bruno Bayen, Laurence Février, Michel Raskine, le Cabaret Théâtre Dromesko, Stéphane Braunschweig, Michael Thaleimer (Combat de nègres et de chiens de Koltes, La Mission de Heiner Müller), Jean-Pierre Vincent (En attendant Godot, Le silence des communistes...), Alain Françon (Le temps et la chambre de B. Strauss) 
et avec Matthias Langhoff (pour huit spectacles, dont Le Roi Lear, Les trois Soeurs, L’inspecteur général, Hamlet...)... Derniers spectacles joués : Braise et Cendres d’après Blaise Cendrars, montage et mise en scène par Jacques Nichet, 
Au café Maupassant d’après Maupassant, mis en scène par Marie Louise Bondy-Bischopberger au théâtre du Poche-Montparnasse et tournée, Douze hommes en colère mise en scène Charles Tordjmann au Théâtre Hébertot.