Conception et jeu : Isabelle Lafon
Avec : Isabelle Lafon et Johanna Korthals Altes
En 2021 pour « Tournée générale », Isabelle Lafon partait du fait qu’elle avait été il y a de nombreuses années concierge dans un immeuble de ce même quartier. Au Bon Coin, elle parlait des gens de cet immeuble dont elle se souvenait, et d’autres, inventés bien sûr ! En janvier 2023, elle a créé au Théâtre National de La Colline un nouveau spectacle, Je pars sans moi. Pour « Tournée Générale », elle et sa complice Johanna Korthals Altes imaginent une forme satellite mystère autour de cette pièce où, selon Isabelle Lafon, elles partent « d’une femme qui en 1882, à la demande d’un psychiatre éclairé qui pensait que plutôt que nommer la folie il fallait que les ‘’concernés’’ en parlent, a écrit un texte, Impressions d’une hallucinée ». Avec d’autres mots, sans doute d’autres histoires que dans leur spectacle, les deux artistes nous dirigent aux frontières du désarroi mental, celui qui peut tous nous toucher, nous traverser de façon plus ou moins aiguë ou prolongée.
Isabelle Lafon – Comédienne et metteure en scène
Formée aux ateliers de Madeleine Marion, Isabelle Lafon joue notamment sous la direction de Marie Piemontese, de Chantal Morel, de Guy-Pierre Couleau. Artiste associée au Théâtre Paris-Villette, elle met en scène et adapte Igishanga d’après Dans le nu de la vie – récits des marais rwandais de Jean Hatzfeld, Journal d’une autre d’après Notes sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa, Une mouette d’après Tchekhov, mais aussi La Marquise de M*** de Crébillon fils et Nous demeurons d’après les récits de personnes aliénées de la fin du XIXème siècle. Elle joue dans chacun de ses spectacles. En 2016, Deux ampoules sur cinq de Lydia Tchoukovskaïa, L’Opoponax de Monique Wittig et Let Me Try d’après le journal de Virginia Woolf sont réunis dans le cycle Les Insoumises présenté à La Colline. En 2019, elle crée une adaptation de Bérénice de Racine et Vues Lumière, écriture collective. Par ailleurs, le film Les Merveilleuses dont elle signe la réalisation a été sélectionné dans la catégorie fiction du festival de Pantin en 2010. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un long-métrage La Femme aux lèvres bleues. En parallèle, elle transmet son expérience du jeu à travers de nombreux ateliers destinés à des publics amateurs et professionnels.
Johanna Korthals Altes - Comédienne
Formée au Workshop de la School for New Dance Development à Amsterdam puis à l’École régionale d’acteurs de Cannes et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Johanna Korthals Altes joue régulièrement sous la direction de Robert Cantarella. Son parcours se poursuit sous la direction de Frédéric Fisbach, Marielle Pinsard, Béatrice Houplain, Matthew Jocelyn, Célia Houdart, Éric Vigner et Bernard Sobel. En 2012, elle joue dans Laissez-nous juste le temps de vous détruire d’Emmanuelle Pireyre dans une mise en scène de Myriam Marzouki puis retrouve l’auteure metteure en scène dans Le Début de quelque chose et Ce qui nous regarde. En 2015, elle est au cinéma dans Francofonia, réalisé par Alexandre Sokourov. En 2022, elle joue dans Dissident, il va sans dire de Michel Vinaver, dirigé par Ophélie Ségala à Théâtre Ouvert. Elle joue dans plusieurs spectacles mis en scène par Isabelle Lafon : Journal d’une autre, Deux ampoules sur cinq, Une mouette, Nous demeurons, Let me try, Bérénice de Racine et enfin Vues Lumière et Les Imprudents présentés à La Colline. Elle anime avec Isabelle Lafon un stage avec les élèves de troisième année du Conservatoire national supérieur d’art dramatique.
Avec : Isabelle Lafon et Johanna Korthals Altes
En 2021 pour « Tournée générale », Isabelle Lafon partait du fait qu’elle avait été il y a de nombreuses années concierge dans un immeuble de ce même quartier. Au Bon Coin, elle parlait des gens de cet immeuble dont elle se souvenait, et d’autres, inventés bien sûr ! En janvier 2023, elle a créé au Théâtre National de La Colline un nouveau spectacle, Je pars sans moi. Pour « Tournée Générale », elle et sa complice Johanna Korthals Altes imaginent une forme satellite mystère autour de cette pièce où, selon Isabelle Lafon, elles partent « d’une femme qui en 1882, à la demande d’un psychiatre éclairé qui pensait que plutôt que nommer la folie il fallait que les ‘’concernés’’ en parlent, a écrit un texte, Impressions d’une hallucinée ». Avec d’autres mots, sans doute d’autres histoires que dans leur spectacle, les deux artistes nous dirigent aux frontières du désarroi mental, celui qui peut tous nous toucher, nous traverser de façon plus ou moins aiguë ou prolongée.
Isabelle Lafon – Comédienne et metteure en scène
Formée aux ateliers de Madeleine Marion, Isabelle Lafon joue notamment sous la direction de Marie Piemontese, de Chantal Morel, de Guy-Pierre Couleau. Artiste associée au Théâtre Paris-Villette, elle met en scène et adapte Igishanga d’après Dans le nu de la vie – récits des marais rwandais de Jean Hatzfeld, Journal d’une autre d’après Notes sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa, Une mouette d’après Tchekhov, mais aussi La Marquise de M*** de Crébillon fils et Nous demeurons d’après les récits de personnes aliénées de la fin du XIXème siècle. Elle joue dans chacun de ses spectacles. En 2016, Deux ampoules sur cinq de Lydia Tchoukovskaïa, L’Opoponax de Monique Wittig et Let Me Try d’après le journal de Virginia Woolf sont réunis dans le cycle Les Insoumises présenté à La Colline. En 2019, elle crée une adaptation de Bérénice de Racine et Vues Lumière, écriture collective. Par ailleurs, le film Les Merveilleuses dont elle signe la réalisation a été sélectionné dans la catégorie fiction du festival de Pantin en 2010. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un long-métrage La Femme aux lèvres bleues. En parallèle, elle transmet son expérience du jeu à travers de nombreux ateliers destinés à des publics amateurs et professionnels.
Johanna Korthals Altes - Comédienne
Formée au Workshop de la School for New Dance Development à Amsterdam puis à l’École régionale d’acteurs de Cannes et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Johanna Korthals Altes joue régulièrement sous la direction de Robert Cantarella. Son parcours se poursuit sous la direction de Frédéric Fisbach, Marielle Pinsard, Béatrice Houplain, Matthew Jocelyn, Célia Houdart, Éric Vigner et Bernard Sobel. En 2012, elle joue dans Laissez-nous juste le temps de vous détruire d’Emmanuelle Pireyre dans une mise en scène de Myriam Marzouki puis retrouve l’auteure metteure en scène dans Le Début de quelque chose et Ce qui nous regarde. En 2015, elle est au cinéma dans Francofonia, réalisé par Alexandre Sokourov. En 2022, elle joue dans Dissident, il va sans dire de Michel Vinaver, dirigé par Ophélie Ségala à Théâtre Ouvert. Elle joue dans plusieurs spectacles mis en scène par Isabelle Lafon : Journal d’une autre, Deux ampoules sur cinq, Une mouette, Nous demeurons, Let me try, Bérénice de Racine et enfin Vues Lumière et Les Imprudents présentés à La Colline. Elle anime avec Isabelle Lafon un stage avec les élèves de troisième année du Conservatoire national supérieur d’art dramatique.