Texte : Sami Tchak
Lecture : Les comédiens de l’Ensemble artistique de « Tournée Générale »
Production : Association 12 Bars en Scène
Au mois de mai, l’artiste Johnny Lebigot venait pendant cinq jours au bar Au Bon Coin déployer son geste de plasticien. C’est à présent au tour de Sami Tchak de s’immerger dans le quotidien de l’un des bars du festival. Romancier, c’est l’écriture qu’il pratiquera à la table, dans le désir de mettre son univers à l’épreuve du réel. Laissé libre de traiter du sujet qui lui plaît, en rapport ou non avec l’univers du bar, il a choisi, nous dit-il quelques jours après sa tournée des cafés avec la directrice artistique du festival qu’il connaît de longue date, de « partir d’un fragment d’instant, d’en tirer de la matière pour un texte bref. Je partirai d’un visage, celui de la première personne qui entrerait dans le bar après que je me serai installé à ma table. Derrière ce visage, j’inventerai un fragment d’existence ».
Intitulé Toi ou le visage d’un bout de monde, ce texte bref sera lu par les comédiens de l’Ensemble artistique du festival.
Une causerie avec Sami Tchak sera aussi proposée le dimanche 31 juillet à 15h30 au Disque Bleu.
Interrogé par Anaïs Heluin, directrice artistique de « Tournée Générale, Sami Tchak développera sa vision des festivals littéraires comme extension du champ littéraire, de l'espace de la comédie littéraire, comme il l'a définie dans son livre La Couleur de l'écrivain. Lors de ces rendez-vous, expliquera-t-il, par-delà de véritables rencontres, « se consolident des clans ou naissent plus généralement d’illusoires affinités ». Quels rôles sur les destins des livres et de leurs auteurs ? À quoi servent ces rendez-vous du grand nombre pour, en général, des célébrations par le public et les journalistes d'une minorité déjà légitimité, une minorité assez hétéroclite quant à la qualité littéraire censée constituer le critère discriminatoire ? Que disent les salons littéraires de la littérature, avec des écrivains de plus en plus banalisés par leur statut de marchands ambulants ? Autant de questions qui feront écho à celles que se posent l’équipe de « Tournée Générale » en matière de théâtre.
Sami Tchak – Écrivain
Sami Tchak, pseudonyme de Sadamba TCHA-KOURA, est né en 1960 au Togo, où il a eu une licence de philosophie avant d’arriver en France pour des études de sociologie. Titulaire d’un doctorat de sociologie obtenu à l’Université de Paris V – René Descartes, il consacre sa vie depuis plus de vingt ans à ses activités d’essayiste et de romancier. Il a à ce jour neuf romans, dont Place des fêtes, Hermina, La fête des masques (Gallimard, 2001, 2003, 2004), Le paradis des chiots, Filles de Mexico, Al Capone le Malien (Mercure de France, 2006, 2008, 2011) et Le Continent du Tout et du presque Rien (JC. Lattès, 2021), quatre livres inclassables, La Couleur de l’écrivain (La Cheminante, 2014), Ainsi parlait mon père (JC Lattès, 2018) et Les Fables du moineau (Gallimard, 2020). Ses essais, Formation d’une élite paysanne au Burkina Faso, La Sexualité féminine en Afrique, La prostitution à Cuba et L’Afrique à l’épreuve du Sida, ont paru aux éditions L’Harmattan de Paris (1995, 1997, 1999, 2000).
Lecture : Les comédiens de l’Ensemble artistique de « Tournée Générale »
Production : Association 12 Bars en Scène
Au mois de mai, l’artiste Johnny Lebigot venait pendant cinq jours au bar Au Bon Coin déployer son geste de plasticien. C’est à présent au tour de Sami Tchak de s’immerger dans le quotidien de l’un des bars du festival. Romancier, c’est l’écriture qu’il pratiquera à la table, dans le désir de mettre son univers à l’épreuve du réel. Laissé libre de traiter du sujet qui lui plaît, en rapport ou non avec l’univers du bar, il a choisi, nous dit-il quelques jours après sa tournée des cafés avec la directrice artistique du festival qu’il connaît de longue date, de « partir d’un fragment d’instant, d’en tirer de la matière pour un texte bref. Je partirai d’un visage, celui de la première personne qui entrerait dans le bar après que je me serai installé à ma table. Derrière ce visage, j’inventerai un fragment d’existence ».
Intitulé Toi ou le visage d’un bout de monde, ce texte bref sera lu par les comédiens de l’Ensemble artistique du festival.
Une causerie avec Sami Tchak sera aussi proposée le dimanche 31 juillet à 15h30 au Disque Bleu.
Interrogé par Anaïs Heluin, directrice artistique de « Tournée Générale, Sami Tchak développera sa vision des festivals littéraires comme extension du champ littéraire, de l'espace de la comédie littéraire, comme il l'a définie dans son livre La Couleur de l'écrivain. Lors de ces rendez-vous, expliquera-t-il, par-delà de véritables rencontres, « se consolident des clans ou naissent plus généralement d’illusoires affinités ». Quels rôles sur les destins des livres et de leurs auteurs ? À quoi servent ces rendez-vous du grand nombre pour, en général, des célébrations par le public et les journalistes d'une minorité déjà légitimité, une minorité assez hétéroclite quant à la qualité littéraire censée constituer le critère discriminatoire ? Que disent les salons littéraires de la littérature, avec des écrivains de plus en plus banalisés par leur statut de marchands ambulants ? Autant de questions qui feront écho à celles que se posent l’équipe de « Tournée Générale » en matière de théâtre.
Sami Tchak – Écrivain
Sami Tchak, pseudonyme de Sadamba TCHA-KOURA, est né en 1960 au Togo, où il a eu une licence de philosophie avant d’arriver en France pour des études de sociologie. Titulaire d’un doctorat de sociologie obtenu à l’Université de Paris V – René Descartes, il consacre sa vie depuis plus de vingt ans à ses activités d’essayiste et de romancier. Il a à ce jour neuf romans, dont Place des fêtes, Hermina, La fête des masques (Gallimard, 2001, 2003, 2004), Le paradis des chiots, Filles de Mexico, Al Capone le Malien (Mercure de France, 2006, 2008, 2011) et Le Continent du Tout et du presque Rien (JC. Lattès, 2021), quatre livres inclassables, La Couleur de l’écrivain (La Cheminante, 2014), Ainsi parlait mon père (JC Lattès, 2018) et Les Fables du moineau (Gallimard, 2020). Ses essais, Formation d’une élite paysanne au Burkina Faso, La Sexualité féminine en Afrique, La prostitution à Cuba et L’Afrique à l’épreuve du Sida, ont paru aux éditions L’Harmattan de Paris (1995, 1997, 1999, 2000).