"Quand Keti m’a demandé de travailler sur la merde, j’avoue que je n’étais pas chaude.” Olivia Rosenthal
En 2019, Keti Irubetagoyena propose à la romancière Olivia Rosenthal de travailler autour d’un verbe du quotidien, « manger ». Très vite, la décision est prise d’étudier non pas l’ingestion de nourriture mais son éjection. S’intéresser au négligé et au tabou, à ce qui est méprisé ou jugé ignoble : la défécation, et considérer celle-ci dans son extraordinaire banalité.
À mi-chemin entre le séminaire de littérature, la master-class « bien-être » et le duo de clowns, Le commun des mortels interroge le rapport que notre société entretient au corps – corps individuel bien sûr ; corps collectif surtout. Créée pour la scène, cette délicieuse conférence s’adapte au bar qui lui ouvre ses portes.
Keti Irubetagoyena – Metteure en scène et pédagogue
En 2004, Keti Irubetagoyena intègre l’École normale supérieure de Lyon où elle suit un double cursus de recherches théoriques et pratiques en études théâtrales. Après un master portant sur les conditions d’imagination du spectateur, elle signe une thèse de doctorat dans laquelle elle interroge un enseignement possible de la présence scénique. En 2016, elle concentre ses recherches sous le titre : Je ne sais pas quoi te dire… Joue !, à paraître aux Éditions Deuxième époque.
De 2010 à 2015, elle dirige le cycle de recherche et de créations « Figures de l’enfermement » aux côtés, notamment, du romancier Antoine Volodine. Elle est alors artiste en résidences longues au Centquatre et à l’Abbaye de la Prée. À partir de 2015, elle co-dirige avec l’autrice Barbara Métais-Chastanier le cycle « Luttes et émancipation » sur les modalités de résistance (individuelle ou collective) aux systèmes de domination. Elle devient artiste associée à la Comédie Poitou-Charentes – CDN, Poitiers, en janvier 2018.
En 2019, elle inaugure le cycle « Manger » pour lequel elle collabore avec des artistes aux spécialités diverses : les romancières Pauline Delabroy-Allard et Olivia Rosenthal, la photographe Pia Ribstein, la cheffe pâtissière Kelly Paulme, le musicien électro-acoustique Gérald Kurdian. Les travaux de ce cycle sont toujours en cours. Keti Irubetagoyena conjugue son travail artistique et scientifique à une activité de pédagogue, enseignant l’interprétation et la recherche-création au CNSAD-PSL, à l’Institut d’études politiques de Paris, à l’Institut d’Avignon - Bryn Mawr College (USA) notamment. Elle est membre de plusieurs projets de recherche sur ces questions : « Le jeu du danseur » – CEAC, Université de Lille de 2016 à 2018 ; « Jouer : les chemins de l’acteur » – Studio-Théâtre de Vitry en 2018 ; « Opérations de l’acteur » – La Manufacture, Lausanne en 2018 et 2019 ; « Usages scéniques de l’aliment » – Studio-Théâtre de Vitry et Collectif 12 - Mantes-la-Jolie de 2020 à 2023. En janvier 2019, elle devient directrice de la recherche au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique – Paris et membre du laboratoire SACRe de l’université PSL, puis référente théâtre de La Métive - Moutier d’Ahun à partir de septembre 2022.
En 2019, Keti Irubetagoyena propose à la romancière Olivia Rosenthal de travailler autour d’un verbe du quotidien, « manger ». Très vite, la décision est prise d’étudier non pas l’ingestion de nourriture mais son éjection. S’intéresser au négligé et au tabou, à ce qui est méprisé ou jugé ignoble : la défécation, et considérer celle-ci dans son extraordinaire banalité.
À mi-chemin entre le séminaire de littérature, la master-class « bien-être » et le duo de clowns, Le commun des mortels interroge le rapport que notre société entretient au corps – corps individuel bien sûr ; corps collectif surtout. Créée pour la scène, cette délicieuse conférence s’adapte au bar qui lui ouvre ses portes.
Keti Irubetagoyena – Metteure en scène et pédagogue
En 2004, Keti Irubetagoyena intègre l’École normale supérieure de Lyon où elle suit un double cursus de recherches théoriques et pratiques en études théâtrales. Après un master portant sur les conditions d’imagination du spectateur, elle signe une thèse de doctorat dans laquelle elle interroge un enseignement possible de la présence scénique. En 2016, elle concentre ses recherches sous le titre : Je ne sais pas quoi te dire… Joue !, à paraître aux Éditions Deuxième époque.
De 2010 à 2015, elle dirige le cycle de recherche et de créations « Figures de l’enfermement » aux côtés, notamment, du romancier Antoine Volodine. Elle est alors artiste en résidences longues au Centquatre et à l’Abbaye de la Prée. À partir de 2015, elle co-dirige avec l’autrice Barbara Métais-Chastanier le cycle « Luttes et émancipation » sur les modalités de résistance (individuelle ou collective) aux systèmes de domination. Elle devient artiste associée à la Comédie Poitou-Charentes – CDN, Poitiers, en janvier 2018.
En 2019, elle inaugure le cycle « Manger » pour lequel elle collabore avec des artistes aux spécialités diverses : les romancières Pauline Delabroy-Allard et Olivia Rosenthal, la photographe Pia Ribstein, la cheffe pâtissière Kelly Paulme, le musicien électro-acoustique Gérald Kurdian. Les travaux de ce cycle sont toujours en cours. Keti Irubetagoyena conjugue son travail artistique et scientifique à une activité de pédagogue, enseignant l’interprétation et la recherche-création au CNSAD-PSL, à l’Institut d’études politiques de Paris, à l’Institut d’Avignon - Bryn Mawr College (USA) notamment. Elle est membre de plusieurs projets de recherche sur ces questions : « Le jeu du danseur » – CEAC, Université de Lille de 2016 à 2018 ; « Jouer : les chemins de l’acteur » – Studio-Théâtre de Vitry en 2018 ; « Opérations de l’acteur » – La Manufacture, Lausanne en 2018 et 2019 ; « Usages scéniques de l’aliment » – Studio-Théâtre de Vitry et Collectif 12 - Mantes-la-Jolie de 2020 à 2023. En janvier 2019, elle devient directrice de la recherche au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique – Paris et membre du laboratoire SACRe de l’université PSL, puis référente théâtre de La Métive - Moutier d’Ahun à partir de septembre 2022.