Estelle Meyer

Ma blessure sera lumière

Théâtre MUSICAL
Jeudi 27 juillet à 20h00
Au Pays de Vannes (34 bis rue de Wattignies)
Vendredi 28 juillet à 18h30
Au Disque bleu (23 rue de Wattignies)
Durée
1h
Avec sa manière très personnelle de faire sonner les mots, de les rassembler pour les tirer de leur quotidien, Estelle Meyer a l’art de faire de ses spectateurs une communauté éphémère, portée par une même quête : le féminin. La place de la femme dans l’espace du bar de quartier n’étant pas encore aujourd’hui évidente, il nous a semblé intéressant d’inviter l’artiste à venir y déployer ses rituels où l’intime se fait collectif par la grâce du poème associée à celle de la voix, de la douceur, de l’ouverture. Estelle Meyer a clôturé en chansons notre rendez-vous du mois de mai. On la retrouve cette fois pour une création qui s’inscrit dans la continuité du récit intime et chanté qu’elle déploie dans son nouveau spectacle, Niquer la fatalité.

Note d’intention : 
"Une nuit, en urgence, à l’hôpital, je dois me faire opérer. C’est ça ou mourir m’explique l’anesthésiste. Qu’est ce qui s’est passé ? Quel est ce mal ancestral qui me grignote et m’empoisonne dans mon flanc profond ? À l’endroit pile du féminin. De l’entraille. 
Là où veille la possibilité des commencements. À la façon d’une enquête drôle, violente et poétique, notre héroïne détricote le fil de son corps et de sa construction. Elle parle avec les déesses, engueule Poutine et tous les types en bottes, ce viril qui nous tue, vire ses machos intérieurs, questionne sa sexualité et les silences au-dessus de sa tête, réfléchit aux millénaires traversés, décortique ses premières fois, cherche incessamment ce qu’est ce continent femme, d’où peut venir l’amour, questionne ce qu’est la foi, reçoit la beauté comme de l’eau, chante, pleure et prie, frappe, rit et rappe, console et hurle 
et choisit. Sa blessure sera lumière."