Depuis ses origines, Guillaume Clayssen a été de presque toutes les éditions de « Tournée Générale ». Les performances philosophiques qu’il y a créé ont largement participé à la réflexion qui nous a menés à préciser notre geste, à affiner notre manière d’organiser la rencontre entre les Arts et les Bars. Réciproquement, le festival a offert à l’artiste un cadre où interroger sa propre pratique artistique, et où la faire évoluer. Cette évolution simultanée est au cœur de la nouvelle proposition de Guillaume Clayssen, avec l’Ensemble Artistique de « Tournée Générale ».
Note d’intention :
"Après avoir participé à presque toutes les éditions de ‘’Tournée Générale’’, j’ai décidé de mettre au centre de ma nouvelle performance philosophique ce que ce festival singulier m’a naturellement obligé à chaque fois à pratiquer : l’improvisation. Comment ne pas accueillir l’imprévisible lorsqu’on essaye de penser dans un espace où les paroles, sans protocole préalable, se croisent et s’entrechoquent sans cesse, où l’humeur de chacun.e trouve sa scène cathartique ?
Mais est-il pour autant si simple, dans un bar, d’improviser philosophiquement sur l’improvisation ?
Improviser dans la vie est souvent signe d’impréparation, de fumisterie, de paresse.
Au contraire, improviser en art renvoie à une puissance mystérieuse et impressionnante de l’artiste lui-même. Pourquoi d’un monde à l’autre, l’échelle de valeurs s’inverse-t-elle ?
Pourquoi l’improvisation serait-elle ignoble dans la vie et noble en art ?
Pour tenter de montrer que l’improvisation est un art de vivre quelle que soit là où on est, je m’associerai à l’Ensemble Artistique du festival pour préparer collectivement et d’arrache-pied cet événement qui n’en sera un que si y surgit l’inattendu."
Guillaume Clayssen – Comédien, metteur en scène, agrégé de philosophie
Après des études à la Sorbonne (agrégation de philosophie, licence de lettres) et une formation théâtrale au cours Florent, il aborde la mise en scène comme assistant de Marc Paquien, puis collabore en tant que dramaturge auprès de Clément Dazin, Sara Llorca, Guy Pierre Couleau et Cécile Backès. Son travail de metteur en scène le porte vers des écritures non dramatiques. Agencer les textes et les formes artistiques sur scène (musique, chant, photographie, cinéma, vidéo), est l’un des fils conducteurs de sa recherche. Certains des spectacles qu’il met en scène sont des écritures de plateau qui peuvent porter sur l’attention (Attention ! Attentions !), le cinéma (Cine in corpore) ou les vanités (Memento mori). La figure de Jean Genet tient chez lui une place à part. Il monte l’une de ses pièces les plus connues, Les Bonnes, mais aussi quelques fragments de son texte posthume sur les Palestiniens, Un Captif amoureux. La poésie - celle de Fernando Pessoa avec deux spectacles (Je ne suis personne et Et me voici soudain roi d’un pays quelconque) - et les écritures transgenres qui mélangent narration, philosophie, politique (Lettres persanes de Montesquieu, coup de cœur en 2016 de l’émission de France-Culture La Dispute), l’attirent particulièrement. En 2018, il prolonge ce métissage des arts avec Jeunesse de Joseph Conrad, qui croise théâtre et cirque. Cette rencontre avec les arts du cirque est déterminante pour lui. En 2020, il met en scène un duo d’acrobates sur l’amitié (Johan Caussin et Raphaël Milland), Parce que c’était lui ; parce que c’était moi. En 21/22, il crée In/Somnia pour la saison 21/22, In/Somnia, pièce écrite par Thierry Simon, embarqué tout au long du processus de recherche, il fait appel à quatre comédien.nes, une danseuse et un acrobate, Erwan Ferrier. Enfin, à côté de son activité de metteur en scène, Guillaume Clayssen réalise plusieurs courts métrages primés en festival, a collaboré pendant plusieurs saisons à la Comédie de l’Est (CDN de Colmar) et enfin donne des cours de dramaturgie philosophique à L’école Auvray Nauroy. En 2023, il crée la pièce "Friendly" dans le cadre du festival Spring.
Note d’intention :
"Après avoir participé à presque toutes les éditions de ‘’Tournée Générale’’, j’ai décidé de mettre au centre de ma nouvelle performance philosophique ce que ce festival singulier m’a naturellement obligé à chaque fois à pratiquer : l’improvisation. Comment ne pas accueillir l’imprévisible lorsqu’on essaye de penser dans un espace où les paroles, sans protocole préalable, se croisent et s’entrechoquent sans cesse, où l’humeur de chacun.e trouve sa scène cathartique ?
Mais est-il pour autant si simple, dans un bar, d’improviser philosophiquement sur l’improvisation ?
Improviser dans la vie est souvent signe d’impréparation, de fumisterie, de paresse.
Au contraire, improviser en art renvoie à une puissance mystérieuse et impressionnante de l’artiste lui-même. Pourquoi d’un monde à l’autre, l’échelle de valeurs s’inverse-t-elle ?
Pourquoi l’improvisation serait-elle ignoble dans la vie et noble en art ?
Pour tenter de montrer que l’improvisation est un art de vivre quelle que soit là où on est, je m’associerai à l’Ensemble Artistique du festival pour préparer collectivement et d’arrache-pied cet événement qui n’en sera un que si y surgit l’inattendu."
Guillaume Clayssen – Comédien, metteur en scène, agrégé de philosophie
Après des études à la Sorbonne (agrégation de philosophie, licence de lettres) et une formation théâtrale au cours Florent, il aborde la mise en scène comme assistant de Marc Paquien, puis collabore en tant que dramaturge auprès de Clément Dazin, Sara Llorca, Guy Pierre Couleau et Cécile Backès. Son travail de metteur en scène le porte vers des écritures non dramatiques. Agencer les textes et les formes artistiques sur scène (musique, chant, photographie, cinéma, vidéo), est l’un des fils conducteurs de sa recherche. Certains des spectacles qu’il met en scène sont des écritures de plateau qui peuvent porter sur l’attention (Attention ! Attentions !), le cinéma (Cine in corpore) ou les vanités (Memento mori). La figure de Jean Genet tient chez lui une place à part. Il monte l’une de ses pièces les plus connues, Les Bonnes, mais aussi quelques fragments de son texte posthume sur les Palestiniens, Un Captif amoureux. La poésie - celle de Fernando Pessoa avec deux spectacles (Je ne suis personne et Et me voici soudain roi d’un pays quelconque) - et les écritures transgenres qui mélangent narration, philosophie, politique (Lettres persanes de Montesquieu, coup de cœur en 2016 de l’émission de France-Culture La Dispute), l’attirent particulièrement. En 2018, il prolonge ce métissage des arts avec Jeunesse de Joseph Conrad, qui croise théâtre et cirque. Cette rencontre avec les arts du cirque est déterminante pour lui. En 2020, il met en scène un duo d’acrobates sur l’amitié (Johan Caussin et Raphaël Milland), Parce que c’était lui ; parce que c’était moi. En 21/22, il crée In/Somnia pour la saison 21/22, In/Somnia, pièce écrite par Thierry Simon, embarqué tout au long du processus de recherche, il fait appel à quatre comédien.nes, une danseuse et un acrobate, Erwan Ferrier. Enfin, à côté de son activité de metteur en scène, Guillaume Clayssen réalise plusieurs courts métrages primés en festival, a collaboré pendant plusieurs saisons à la Comédie de l’Est (CDN de Colmar) et enfin donne des cours de dramaturgie philosophique à L’école Auvray Nauroy. En 2023, il crée la pièce "Friendly" dans le cadre du festival Spring.